Cette semaine, je vous propose un titre de Taj Mahal, non, non, non ! ce n'est pas un article sur les monuments indiens; Taj Mahal est le nom de scène de Henry Saint Clair Fredericks; guitariste et chanteur de Blues ayant démarré sa longue carrière à la fin des années 60; il s'est ensuite diversifié au cours des années, s'intérréssant aux musiques du monde. Il s'essaya nottament à mélanger Blues accoustique et musique malienne avec un résultat plus que satisfaisant.

Le morceau de cette semaine est une pépite, oublié depuis plus de 40 ans, produit en 1968 sur son second album,The Natch'l Blues.

Un morceau chaleureux, simple, démarrant avec quelques notes de dobro, chaloupé, légèrement dansant, et envoyant de la bonne humeur.

Bon, alors, qui est Taj Mahal?

Taj est originaire du New Jersey, il se rend en Californie en 1964 où il joue avec Ry Cooder, talentueux guitariste, spécialisé dans la slide gutar, que l'on peut entendre sur le Memo From Turner de Mick Jagger en 1971.

En 1968, Columbia le fait signer et il sort deux albums, accompagnés par Ry Cooder et Jesse Ed Davis, le guitariste amérindien.

On le retrouve quelques mois plus tard au Rock'n Roll circus des Rolling Stones où il interprete Ain't That A Lot A Love que l'on retrouvera sur l'album éponyme sorti en 1995.

Taj Mahal a une voix exceptionnelle, rappelant par certains égards les grands bluesmen comme Muddy Waters ou BB King et son travail est dans la lignée de ceux-ci, il intègre toutefois une touche old school avec l'emploi du Dobro et certaines chansons sont plutôt pop.

A noter qu'il est aussi le frère de Carole Fredericks, chanteuse du trio Fredericks, Goldman, Jones qui fut successfull dans les années 90 en France en accompagnant Jean Jacques Goldman; certains d'entre vous s'en souviennent peut-être.

Corinna

Extrait de son second album, The Natch'l Blues, le titre est composé par Jesse Ed Davis et Taj Mahal ou est un traditionnel selon les sources; la production est de très bonne qualité pour l'époque. C'est une chanson très enjouée, un bel exemple de song-writing.

Dobro National Steel

Taj Mahal utilise sur ce morceau et sur d'autres de l'album, un Dobro, que l'on entend peu sur ce morceau, instrument particulier de blues accoustique, qui est en fait une guitare avec un corps en métal et un système de résonateur, produisant un  son particulier, souvent utilisé pour  le jeu en slide. Mark Knopfler de Dire Straits l'utilisera au milieu des années  80 et le dobro sera utilisé en photo de l'album Brothers In Arms.

voilà, un peu de blues , à la prochaine!

 Cette semaine, un morceau rafraichissant datant de 1965, Norwegian Wood (This Bird Has Flown) des Beatles, composé et chanté par John Lennon.

Le morceau est un extrait faisant partie de l'album Rubber Soul enregistré à l'automne 65 et sorti en décembre 65.

Sitar

Cette chanson est fondamentalement une chanson Folk dans laquelle on a ajouté un sitar,  un instrument indien qui donne au morceau une couleur orientale.

C'est la première utilisation de cet instrument dans la musique pop anglosaxonne; Brian Jones, guitariste des Rolling Stones l'utilisera à son tour quelques mois plus tard pour l'intro de Paint It Black.

George Harrison

George Harrison, le guitariste des Beatles qui joue de ce fameux sitar; de par son intérêt pour la musique indienne, fera entrer les sonorités indiennes dans la musique pop de l'époque. On retrouvera cet instrument sur d'autres extraits tels que Love You To sur l'album Revolver, Within You Without You sur l'album Sergeant Pepper's Lonely Hearts Club Band et The Inner Light, la face B de Lady Madonna en 1968. Il collaborera aussi avec Ravi Shankar, grande vedette indienne de l'époque et spécialiste de l'instrument.

La chanson traite d'une infidélité de Lennon, et le Norwegian Wood (pin de Norvège) est en fait un bois à la mode dans ces années-là.

 Et voici une version par Hank Williams Jr, artiste de Country et de Rock sudiste qui obtient un succès au milieu des années 70.

 Quand à l'emploi du sitar dans la musique pop des années 60, voici le deuxième hit de l'année 66 à l'utiliser, Paint It Black des Rolling Stones.

 Voila, c'est tout pour cette semaine, à bientôt !

Cette semaine, un article sur un mouvement appartenant à la mouvance rock/pop alternatif des années 90's, à l'époque souvent décrié pour n'être qu'une musique peu intérréssante voire futile mais qui a un certain intérêt, nottament pour ses aspects mélodiques.

De quoi parlera-t-on cette semaine? : de la Britpop, mouvement apparu au milieu des années 90, typiquement anglais, se voulant être une réponse à l'invasion américaine du grunge (Nirvana, Soundgarden et autres) et du Rap qui monopolisent les radios anglaises du début des années 90.

Le mouvement renoue avec la pop mélodique et les harmonies vocales mélodieuses, les gros sons de distos aussi parfois, c'est une musique faite pour être chantée; de la pop/rock alternatif pour la jeunesse.

Le mouvement est caractéristique des années 90 comme on pu l'être les Smiths ou The Cure dans les années 80. A chaque décade, l'Angleterre envoie au monde un nouveau style, une nouvelle manière d'appréhender les sons, les rythmes, façonnant ainsi la bande-son d'une époque, d'un été, d'une période.

Mouvement bref

Le mouvement démarre lentement vers 93-94 avec la sortie des albums de Blur, Modern Life is Rubbish, l'album homonyme de Suede, et celui d'Oasis, Definitely Maybe.

Emergeront dans la lancée, d'autres éléments tels que Supergrass, Elastica, Primal Scream, Pulp, Echobelly, The Verve ou Radiohead.

La musique populaire britannique acquérant alors un large succès, on assistera même alors à des phénomènes d'hystérie de masse.

 En 1995, les médias inventent une rivalité opposant le nord ouvrier d'Oasis au sud classe moyenne de Blur, duel qui nourrira les titres des médias musicaux anglais.

 Finalement fin 1996, le mouvement et l'hystérie s'essouflent, trop d'attentes des fans, surmenage des groupes et Radiohead et The Verve éteignent le mouvement en 1997 avec les parutions de OK Computer et la sortie en single de Karma Police, et Urban Hymns de The Verve avec le single Bitter Sweet Symphony, et Be Here now d'Oasis; singles qui mettent fin à l'époque dorée de la Britpop.

Il y aura malgré tout quelques sursauts, mais le noyau dur Oasis/Blur/Radiohead ne réussit pas à fournir du matériel conforme à l'appelation Britpop; Blur et Radiohead se lançant dans l'expérimentation at Oasis ayant du mal à fournir des titres de bon niveau.

L'attention du public et des médias se tourne alors vers des groupes plus garages comme The Libertines ou Arctic Monkees, The Strokes; ou plus pop comme Coldplay , ou Keane.

Mouvement Anglais

La Britpop est avant tout un produit de la culture anglaise, dérivée du son des 60's, du glam-rock des 70's, du punk, de la New Wave et du Shoegazing, on voit ressortir les drapeaux anglais, ce sont aussi les années Tony Blair.

Des hymes à la jeunesse, "hymnes d'été" avec la chanson alright de Supergrass par exemple, mais aussi les hymnes au "mal-être" comme Fake Plastic Tree de Radiohead.

Lyrics: supersonic de Oasis

I need to be myself

I can't be no one else

I'm feeling supersonic

Give me gin and tonic

You can have it all but how much do you want it?

You make me laugh

Give me your autograph

Can I ride with you in your B.M.W.

You can sail with me in my yellow submarine

You need to find out

'cos no one's gonna tell you what I'm on about

You need to find a way for what you want to say

But before tomorrow

'cos my friend said he'd take you home

He sits in acorner all alone

He lives under a waterfall

Nobody can see him

Nobody can ever hear him call

etc...

pour plus de détails voir wikipedia

Cette semaine, un morceau peu connu de Lennon, mais qui est très plaisant à écouter et que j'aime beaucoup; I know (I know), sorti initialement sur l'album Mind Games en Novembre 1973.

Cet album fait suite à Sometimes In New York City qui avait un peu déçu à l'époque par ses lyrics trop politisés, et dont les ventes n'avaient pas atteintes les niveaux des albums précédents.

I Know ainsi que l'ensemble de l'album Mind Games est enregistré en juillet/aout 73. Lennon est producteur de l'album, activité qu'il effectue seul pour la première fois, le résultat est mitigé, mais l'album sonne bien malgré tout.

spinozza, gordon edwards

De nouveaux collaborateurs apparaissent sur cet opus, David Spinozza, musicien de session américain (guitare), qui a joué sur l'album Ram de Paulo McCartney; et gordon Edwards à la basse qui fait un très bon boulot sur la chanson, changeant de mélodie et de rythme de basse à chaque nouveau couplet et qui apporte une belle touche au morceau.

La chanson démarre sur ces paroles, "The years have passed so quickly" et se termine par "Now I'm trying".

C'est avant tout une petite chansonnette, une balade enjouée, comme en faisait Lennon au début des 70's, pas fabriquée pour le Billboard, mais ses paroles simples, sa mélodie, ses choeurs et ses lignes de basse terribles sont bien agréables et en font un très bon morceau à écouter sans cesse sans problèmes.

coloration country

On y perçoit une petite touche country dans les licks de guitare de David Spinozza, dans l'air du temps de l'époque.

Particularité: Lennon n'as rien écrit pendant un an, dérangé par la surveillance du FBI à son encontre suite à ces propos contestataires; il compose donc toutes les chansons de l'album en une semaine. Mais il y a une impression de changement, les compositions sont moins mélodiques, son point fort; on ne reconnait pas trop son style, qui avait gardé une certaine continuité jusqu'alors.

voila donc le morceau

et voila unlien sur la chanson Boys des Beatles.

Nom d'artiste de Scott Hansen, musicien et producteur de musique ambient, idm, chillwave et downtempo, il officie depuis San Francisco, Californie, sur le label Ghostly International, label avec qui il produit ses opus depuis 2011.

Son premier EP 4 titres et son premier album sortent en 2002, il enchaine ensuite dans la foullée un second album en 2004, et puis... un grand vide de 7ans interrompu par l'album dive en 2011. L'extrait que je vous propose provient de l'album Awake de 2014; en 2016 il est toujours présent puisqu'il sort son dernier album appelé Epoch.

Awake:

c'est le 4ème album de tycho et comprend la chanson-titre éponyme que je vous propose; la vidéo a engrangée plus d'un million de vues sur Youtube en 3 ans.

Tycho a aussi effectué des remix, dont un pour Thievery corporation, voici la vidéo.

Et pour finir un remix de son titre Awake par Com Truise paru sur l'album Awake Remix de 2016 et qui se caractérise par un son oldies, 80's, j'aime un peu moins, à vous de voir.

 Voila, c'est tout pour aujourd'hui, une touche electro pop bien moderne qui revivifie les oreilles, bonne écoute et à la semaine prochaine.

Cette semaine, un peu de calme dans ce monde de brutes, rendons hommage au nouveau prix Nobel: Bob Dylan, avec Boots Of Spanish Leather, une chanson toute en douceur, une ballade sur une relation amoureuse contrariée entre un homme, une femme, et l'éloignement. Dylan en parlant de cette chanson dira qu'il s'agit de l'histoire d'une femme qui quitte un homme.

Pour savoir qui est Bob Dylan, je vous envoie sur un de mes anciens articles, ici.

Le morceau date de 1964 et est extrait de l'album the times they are a-changing, c'est un titre autobiographique qui évoquerait sa relation avec Suze Rotolo, sa compagne de l'époque.

ce titre est tres representatif de sa période folk.

Au niveau guitare, Dylan nous sert un jeu en picking très groovy, où il exprime ses sentiments face à une relation qui est en train de se terminer. 

voici une video d'une interpretation en live:

 Et volià une version de Richie Havens, plutôt baclée, qui semblerit plutôt être un morceau d'improvisation, Richie Havens ne garde que les paroles dans cette interpretation, la mélodie est cmplètement improvisée.

voila, c'est tout pour aujourd'hui, à la semaine prochaine.

Salut les amis, cette semaine, ce n'est pas d'un titre dont je vais vous parler, mais d'un genre: le Chicago Blues, genre de Blues populaire durant les années 50 et 60.

Le Chicago Blues est issu du Delta Blues, type de Blues rural se jouant le plus souvent à la guitare avec et sans bottleneck, harmonica et chant, dans la région allant de Memphis, Vicksburg jusqu'à l'ouest du mississipi, formant un triangle.

Les artistes de Delta Blues dont la notoriété a été transmise jusqu'à nos jours sont certainement, Robert Johnson, Mississipi Fred McDowell, Charley Patton, Robert Petway, entre autres.

Voici un exemple de Delta Blues: C.C. Rider de Mississipi John Hurt:

 Le Chicago Blues nait de deux phenomenes: la migration des ouvriers noirs du sud vers les régions industrialisées du nord au début des années 40, et l'apparition ou la vulgarisation de nouveaux instruments comme la guitare électrique, la guitare basse, la batterie, le piano, l'harmonica amplifié. Muddy Waters est l'un des exemples les plus typiques, il grandit dans le sud où il a déja une activité de musicien puis dans les années 40, il demenage à Chicago, changeant par la même de style, en passant à la guitare électrique.

Le Chicago Blues se poupularisera dans les années 50 avec de nombreux artistes; et dans les années 60, profitera du British Blues boom (mouvement brittanique dans lequel les jeunes anglais: les rolling stones, Cream, Yardbirds, Led Zeppelin, etc...)vont donner leur propres versions des titres des artistes americains, relançant ainsi parfois la carrière de certains bluesmens.

On note l'importance du label Chess Records des frères Chess qui signera beaucoup des pointures de l'époque et même des artistes de Rock'n'roll comme Chuck Berry.

Passons au meilleur: je vous propose un morceau archi connu de Muddy Waters (et oui toujours lui-même), hoochie Coochie Man composé par le grand Willie Dixon et enregistré en 1954.

 Et puis voici un autre morceau: une reprise d'un titre de Robert Johnson de 1937, réarrangé à la sauce bootleneck et guitare électrique datant de 1951 par Elmore James et s'intitulant Dust My Broom.

 Voila, c'est tout pour aujourd'hui, j'espere que vous avez apprécié.

Cette semaine, un morceau long, très long: 23 min: Echoes de Pink Floyd.

Qui sont les Pink Floyd ?

Pink Floyd est un groupe formé au milieu des années 60; après une première période avec le chanteur et guitariste Syd Barett à la guitare, de 1966 à 1968, la formation se stabilisa autour de David Gilmour, remplaçant de Syd Barett à la guitare, roger Waters à la basse, Rick Wright aux claviers et Nick Mason à la batterie. La musique produite par le groupe à ses débuts passe progressivement d'une pop psychédélique à un rock progressif. Ils atteignent un énorme succès en 1973 avec l'album The Dark Side Of The Moon. S'ensuivent de très bons albums à la fin des années 70 comme Wish You Were Here ou The Wall. Des conflits se font jours au début des années 80 aboutissant après procès à un nouveau Pink Floyd sans roger Waters, emmené par David Gilmour.

Meddle (1971)

Album paru en 1971 contenant entre autres One Of These Days et Echoes, enregistré partiellement à Abbey Road de Janvier à aout 1971 entre les concerts, il est produit par le groupe lui-même, et on y retrouve John Leckie le futur producteur de Radiohead comme ingénieur du son.

Le morceau echoes donne aussi son nom à une compilation parue en 2001, Echoes: The Best Of Pink Floyd, lequel contient une version épurée de la chanson-titre de 16 min environ.

Echoes:

Le morceau est un peu morose surtout le chant, mais si l'on exclue les passages chantés, la chanson est remarquable, certains passages sont super comme la mise en place du ryhtme apres le premier passage chanté, où le crescendo qui suit le passage des "mouettes".

Il existe une version différente divisée en deux et placée au début et à la fin du set sur Live At Pompeii.

Le titre débute avec un son évoquant une goutelette tombant dans de l'eau ou le bruit d'un sonar selon certains, en fait ce son est produit par une note de piano passant dans une cabine Leslie; puis après légère improvisation de david Gilmour, le thème chanté, puis à nouveau Gilmour et sa guitare et les claviers de Nick Wright, jusqu'au passage des mouettes, puis la montée en force avec l'arpège de guitare, puis le retour du thème et la fin.

Le morceau est en grande partie le fait de Rick Wright, le claviériste malgré que les crédits aient été attribués à chacun des membres du groupe.

Rick Wright utilise pour ce morceau un orgue Hammond et un Farfisa.

Attention, n'écoutez pas ce morceau en boucle, comme beaucoup de morceaux de floyd, cela peut mener à la déprime.

Quand aux paroles, de la belle poésie avec des allusions au monde marin, sous-marin et à la solitude:

Overhead the albatros hangs motionless upon the air


And deep beneath the rolling waves
In labyrinths of coral caves


The echo of a distant tide


Comes willowing across the sand


And everything is green and submarine

And no one showed us to the land


And no one knows the wheres or why


But something stirs and something tries


And starts to climb towards the light

Strangers passing in the street


By chance two separate glances meet


And I am you and what I see is me


And do I take you by the hand


And lead you through the land


And help me understand the best I can

And no-one calls us to move on


And no-one forces down our eyes


And no-one speaks and no-one trie

s
And no-one flies around the sun

Cloudless everyday you fall upon my waking eyes


Inviting and inciting me to rise


And through the window in the wall


Come streaming in on sunlight wings


A million bright ambassadors of morning

And no-one sings me lullabies


And no-one makes me close my eyes


And so I throw the windows wide


And call to you across the sky

© 1971 Pink Floyd Music Publishers Inc. (BMI)

Échos

Immobile, l’albatros surplombe les airs


Et sous les vagues déferlantes,


Dans les dédales des récifs de corail,


L’écho d’une marée lointaine


Résonne à travers le sable


Et tout est verdoyant, sous-marin

Et personne ne nous a montré ce royaume


Et personne ne sait où ni pourquoi


Mais quelque chose remue et s’agite


Et amorce son ascension vers la lumière

Des étrangers passent dans la rue

Par hasard, deux regards se croisent


Et je suis toi et je me vois en toi.


Devrais-je te prendre par la main


Et te guider à travers le royaume


Et m’aider à comprendre de mon mieux

Et personne ne nous demande de partir


Et personne ne nous force à baisser les yeux


Et personne ne parle ni même n’essaie


Et personne ne vole autour du soleil

Chaque jour sans nuage te guide vers mes yeux endormis


M’invitant et m’incitant à me lever
Et à travers cette fenêtre


Viennent sur leurs ailes de lumière


Un million d’ambassadeurs incandescents du matin

Et personne ne me chante de berceuse


Et personne ne me force à fermer les yeux


Alors j’ouvre grand la fenêtre


Et je t’appelle par delà le ciel

merci au traducteur pour ce bon travail

Voici la version de Meddle

 Et voici la version du best of de 2001, avec seulement 16 min.

 Voila, bonne semaine, bonne écoute et que la réussite soit avec vous.

Cette semaine, un long retour en arrière, 1968 à l'époque du Folk Rock et de la Country Rock; j'ai nommé The Band (=le groupe). The Band est un groupe canadien ayant évolué dans l'environnement de Bob Dylan de 65 à 76. Cette semaine, c'est un morceau aux sonoritées reposantes que je vous propose : The Weight. Les temps sont durs en ce moment, installez vous et laissez vous porter par le refrain aux harmonies à 3 voix; avec un peu d'imagination, on pourrait se croire aux USA sur une de ces longues autoroutes sans voitures ou bien à Woodstock.

The Band :

Le groupe se forme à la fin des années 50 au Canada dont sont originaires les membres et accompagnent Dale Hawkins d'où leur premier nom: The Hawks. Ils sont constitués de Robbie Robertson à la guitare, Levon Helm, et Rick Danko entre autres.

En 1965, Bob Dylan fait appel à eux comme groupe d'accompagnement sur scène, puis ils participent aux sessions de l'album Blonde On Blonde (66) et repartent en tournée. Ils sortent leur premier album en 1968 et on pourrait même aller jusqu'à dire que cet album, Music From the Big Pink dont est extrait le morceau que je vous ais choisi cette semaine aura été une influence pour Clapton et Harrisson sur leurs albums des années 70, avec ce mélange de Folk, Soul, et Country.

L'album est un gros succès, ce qui leur permet de jouer à Woodstock en aout 69.

Ils sortent plusieurs albums et en 1973 retrouvent Dylan sur l'album Planet Waves.

En 1976, Robbie Robertson, le leader, étant épuisé par les tournées, décide de faire un concert d'adieu à la scène, the Last Waltz avec tous le gratin du Rock; Eric Clapton, Neil Young, Muddy Waters, Van Morrrison, Joni Mitchell, Neil Diamond, Ringo Starr, Emmylou Harris sont présents. Un film et un disque immortalisant cet instant sortira.

The Weight

Le morceau de la semaine: the weight est donc extrait de l'album Music From The Big Pink de 1968. La chanson sera reprise dans le film Easy Rider, film à voir si vous aimez les road movies, les motos, les beaux paysages.

J'écoute ce morceau presque tous les matins depuis un mois et ça me met dans un bon mood pour entamer la journée, des images d'amerique, de vieux films, de lenteur, de cow-boys du XXème siècle.

voila, bonne écoute, à la semaine prochaine! 

Cette semaine, un des morceaux les plus pêchus et dansant de l'époque classique du Hard Rock. Riff Raff est extrait de l'album Powerage de 1978, qui précède l'album du succès international Highway To Hell (1979), le groupe est déja successfull en Europe et en Oceanie. Ce morceau est aussi présent en intro de l'album live If You Want Blood, You've Got It (1978).

AC/DC:

Mais d'abord, parlons d'AC/DC, groupe australien formé à Sydney en 1973 et toujours en activité en 2016, constitué des frères Young (Angus et Malcolm) aux guitares, de l'excellent Phill Rudd à la batterie et des chanteurs Bon Scott (décédé en 1980) et Brian Johnson de 1980 à 2016, Johnson est remplacé pour la tournée 2016 par Axel Rose des Guns'n'Roses.

Le groupe eut un succès phénoménal en 1980 avec l'album Back In Black qui les hissa au rang de groupe majeur; depuis le groupe continue de produire des disques et continue à remplir les stades, des milliers de gens se pressent pour voir Angus en habit d'écolier courir d'un bout à l'autre de la scène.

POWERAGE:

L'extrait que je vous propose aujourd'hui est extrait de l'album Powerage de 1978. L'album contient une autre bonne chanson, Rock'n'roll Damnation qui se classera dans le billboard en son temps.

RIFF RAFF:

J'adore ce titre, j'essaye de l'écouter chaque fois que je suis fatigué, ça me donne de l'énergie, le morceau est trop parfait.

Riff Raff commence par une intro survitaminée d'Angus seul à la guitare de presque une minute avec ce fameux riff que l'on retrouve à la fin du solo et qui cloture le morceau; puis entre en jeu Bon Scott avec sa voix si reconnaissable.

Nous sommes en pleine période Bon Scott et le groupe est déja à son meilleur niveau, niveau qu'il conservera encore quelques années. Le rythme est binaire, presque disco, Phill Rudd fait ce qu'il veut de ce morceau atypique dans sa structure, ici, pas de traditionnel couplet/refrain, couplet/refrain.

Quand aux paroles, il s'agit d'une histoire de mauvais garçons.

voila, asseyez vous,je vous laisse écouter, ce morceau va vous faire décoller, dynamique et efficace